La jeune égyptienne fut tirée du sable. Sa première réaction au contact de la main de Myllfride qui l'avait sauvée de l'étouffement fut de la serrer très fort puis elle se laissa tomber dans ses bras. Toussotant, elle respirait de nouveau ! Le sable tombait de ses cheveux le long de sa robe colorée. Elle haleta et, réfugiée contre la poitrine de l'homme, elle lui murmura:

-merci...

Elle releva la tête et, les yeux dans les yeux de celui qu'elle considérait comme la plus merveilleuse de ses rencontres, elle sourit.
Le ver faisait trembler le sable et le vent le soulevait avec force. Pris dans la tourmente sablonneuse, les deux voyageurs n'eurent que le temps de se baisser juste assez tôt pour éviter un palmier déraciné par le monstre.
Mejai dans les bras de Myllfride au sol trouva la force d'attraper le morceau de peau qu'elle venait de voir près d'eux. Elle le tendit à l'homme:

-Montre-moi...Myllfride...

Sans un mot, il prit la lambeau de chair sangilonat et le plaça délicatement devant lui. Il ne savait pas pourqoui mais il aurait sûrment assez de temps pour réalisé ce à quoi il était le plus fort : nécromancie.
Il se plaça dans une position rituellique qu'il appréciait fort et avant de commençer :

- Je n'ais jamais fait ça, alors je risque de ne plus être là physiquement pendant un bon moment. Dans ce cas laisse moi contre un rocher et par te battre sans moi. D'accord ?!! Toute façon nous n'avons pas le choix.
A bientôt j'espère...

*Pourvu que ça marche*

Une expression amère se dessina sur son visage attristé par le faite qu'il ne pourrait peut-être plus la revoir... Puis il ferma les yeux et commença

Les sons dans sa bouche résonnaient comme un éco sans jamais sortir. Ses mains étaient chacune posées sur ses genoux et l'on voyait quelques grains de sables virvoltés au-dessus du sol. Puis soudain, il ouvrit ses yeux (ils sont révulsés) et on pouvait apercevoir qu'il étaient recourvèrent d'un blanc éclatant. D'un geste mécanique il arrêta le morceau de peau en prenant soin de le serrer fortement.

Il exerça une forte pression et ses mains commencèrent à être parcouru de veines bleutés, comme la lumière d'un ciel de plage... Aussitôt le sable, plus dense à présent, se souleva autour de lui, formant un ainsi une sphère.

Quelque instant après, le morceau de chair fut lui aussi parcouru de la même lumière bleuté puis tout s'arrêta d'un coup ; Le sable retomba, ses yeux redevînrent normaux et il se laissa tomber de fatigue.

- Ne t'inquiète pas sa va bientôt faire effet.

Il se releva tant bien que mal pour admirer son travail. La chair commençait à se reconstituer et prenait une forme cylindrique...

- Je suis fière de moi !!! Dit-il un air vantard.

Au fur et à mesure que les secondes passaient, le morceau de chair avait continuellement grandi pour déjà prendre la forme d'un ver.

- Encore une minute et il sera prêt aussi beau et grand que son donneur...
Alors qu'est que tu en pense ?

Mejai fut impressionnée par le pouvoir de Myllfride. Lorsqu'elle vit le vers se reconstituer à partir du morceau de peau, elle sourit.

-Tu es fort...c'est une de tes multiples qualités...

L'égyptienne se releva difficilement et tendit une main au jeune homme.

-Il vaut mieux être loin lorsque le premier s'apercevra de la présence d'un compagnon de jeu à son image...

- Méjaï, enmène moi loin s'il te plaît. Je ne sens presque plus mes menbres, mes extrémités mon déjà lâchées. je crois que nous allons les laisser se battre mais tu as tout contrôle sur cette chose que j'ai crée.

Myllfride, recourbé sur lui, sentait une lourde pesanteur attraper son corps. Plus rien ne lui semblait mais tout lui pesait.

- J'ai froid Méjaï, j'ai froid.
- Arh mon coeur !!! Il bats trop vite !!! Jne peux plus....

Dans un bruissement sourd Myllfride tomba vigoureusement sur le sable ; il s'était évanoui....

-Myllfride !

La jeune égyptienne s'agenouilla près de son ami évanouit. Elle le prit par dessous les épaules et le tira sur une quinzaine de pieds avant de s'arrêter. Le ver que Myllfride avait créé était maintenant devenu aussi gros que le premier et grondait en retournant le sable pour menacer l'autre qui venait de s'apercevoir de sa présence et qui venait vers lui.
Un combat de titans s'engagea alors. Mejai n'avait même pas eu besoin d'ordonner quelque chose à la créature que le ver s'était déjà jeté sur l'autre. Ramenant ses main autour du torse de Myllfride, Mejai le tira encore et encore jusqu'à réussir après maints effort à retourner derrière une pierre de bonne taille.
Elle adossa Myllfride au rocher et se laissa tomber à cote de lui. Elle était épuisée mais resterait attentive aux soins de son compagnon jusqu'aux bout dut-elle y laisser le peu de force qui lui restait.

Myllfride ouvrit les yeux, maintenant, il n'avait plus rien à faire. Les deux vers se battaient, ramassant toujours plus de sable chaque fois qu'un choc se produissait. Un sourire s'immissa sur le visage afflaibli de Myllfride. Il caressa les cheveux de Méjaï repassant plusieurs fois ses doigts de se qui ressemblait à de la soie, malgré tout le sable.

- Je vais nous aider encore une fois, mais c'est grâce à toi.

Repassant une dernière fois sa main, Myllfride la retira, montra à Méjaï ce qu'il avait trouvé.

- Ca serai bien d'avoir une monture, mais les notres se sont faites avalées. Mais tu as une certaine aptitude à attirer les choses.

Tendant sa main plus haut il montra du bout des doigt un poil de cheval (HRP: je sais pas si on dit sa ou crin de cheval). Suffisament long pour ne pas lui coûter de grande dépense d'énergie, qui lui seraient mortelle.

- Ecarte-toi, je vais le faire une dernière fois. Mais cette fois-ci tu devra te débrouiller seule, comme tu sais si bien le faire. A mon réveille je voudrais que nous soyons dans un lit bien chaud avec de bonne boisson et le plus important c'est que tu sois prêt de moi.

Il l'embrassa sur le front avant de rassembler toute son énergie...
Cette fois-ci, fut plus courte et moin démonstrative. Il roula plusieurs fois le poil entre ses doigt avant qu'une lumière grisâtre n'apparaissent, laissant place à un cheval. Inerte, Myllfride tomba pour de bon...*Méjaï*

-Non !

Mejai n'avait pas eu le temps d'arrêter Myllfride dans son oeuvre. Elle avait peur qu'il s'évanouisse de nouveau et ne voulait pas avoir sa vie entre les mains de peur de ne pas savoir la préserver.
Trop tard, Myllfride avait fait apparaître un cheval et s'était écroulé à ses pieds. Les yeux emplis de larmes, la jeune égyptienne mit un temps fou pour réussir à mettre Mylfride sur le dos du cheval. Montant derrière lui et l'entourant de ses bras pour éviter qu'il ne tombe, Mejai prit un foulard qui lui ceinturait la taille afin de protéger la tête du jeune homme du soleil.
Regardant brièvement le soleil, elle partit en direction de la cité de Bijmahal, la cité du désert où elle savait qu'elle pourrait soigner Myllfride et surtout lui offrir du repos.

/HRP Je créé un nouveau post appelé " Bijmahal, entre vie et mort" /HRP