Eroher parcourait la forêt d'Eliore, à la recherche de Narnia. Il avait un cadeau pour elle. Mais malgré son heure passée dans la forêt, il n'avait vu aucune trace d'elle, ni de sa nymphe. Il s'arrêta, et l'appela.

Narnia, où êtes vous ?

Et il attendit ici la réponse de la belle Sylve.

La Sylve revenait de la rivière de Sblouf lorsqu'elle entendit quelqun l'appeller. Elle reconnut la voix claire et douce de l'Ange. Elle arriva derrière lui sans bruit:
Me voilà, que puis-je faire pour vous?
La petite nymphe était heureuse de revoir l'Ange et se posa sur son épaule.

L'ange ne put que sourire à la nymphe qui paraissait heureuse de sa venue. Mais il se ravisa et regarda la belle Sylve. Son poing était fermé mais il l'ouvrit bien vite pour lui montrer trois superbes pétales bleus.

Ceci est pour vous. Ce sont les pétales de la fleur de Tsar. Après maintes études, j'ai réussi à décelé le secret de cette fleur que j'ai appeler Elanor-en-cuil : cette fleur permet la résurrection...
Je vous fait don de quelques pétales car vous m'avez grandement aidé lors de ce combat contre la créature unique.

La Sylve sourit à l'Ange et regarda ce qu'il y avait dans sa main. Trois pétales y étaient logés.
Si ces pétales peuvent rendre la vie alors je les acceptent avec joie! Je vous en remercie grandement et vous offre ma fidélitée au combat. Vous êtes une personne de grande bontée et je vous admire! Ce serait un honneur pour moi de pouvoir à nouveau combattre avec une créature telle que vous!
Après avoir regarder sa nymphe, dont les yeux étaient éclairés d'une lueur de joie qu'elle n'avait jamais vu auparavant, Narnia ajouta:
Je crois que vous plaisez beaucoup à Nahy! Et je vous prie de me croire, pour qu'une nymphe accorde sa confiance, il faut le mériter, il faut avoir un coeur sans tâche. C'est la première fois que la vois si heureuse. Depuis le...
Et Narnia s'interrompit, un voile de tristesse couvrit ses yeux. Sa nymphe la regarda et quitta l'épaule de l'Ange. Elle vola près du visage baisser de Narnia et souffla sur elle. Un parfum de bien-être innonda un instant la forêt. Les arbres frémirent de plaisir, les êtres qui environnaient la forêt s'arretèrent un instant pour goûter à ce délice rare, qui était le seul moyen de ne pas faire pleurer la Sylve. Lorsqu'une Sylve pleure, la larme qui tombe de ses yeux contient tellement de tristesse qu'elle tue toute vie naturelle. La nymphe se posa sur l'épaule de Narnia et se serra contre elle. Le visage de la Sylve se raviva de couleurs et elle releva la tête pour sourire à nouveau à l'Ange qui parraîssait troublé.

Eroher regarda Narnia quelques secondes, alors que la nymphe semblait lui souffler dessus... il reprit enfin la parole.

Je ne sais pas quelle chance m'a amené à vous lors du combat contre Tsar, notre combat, mais je crois que je vous dois la vie, belle sylve. Sachez que vous êtes maintenant en mon coeur...

Si je suis dans votre coeur, sachez que vous êtes dans le mien! Vous avez été accepté par Nahi, et par moi par la même occasion. Nous sommes liées, elle sait ce dont j'ai besoin, et moi de même. Mais sachez que le temps n'a pas d'effet sur moi, je ne puis donc pas vous donner mon âge exact. Je ne me souviens plus en quel siècle je suis née. Mais je voudrais savoir, qu'étiez-vous avant de devenir un Ange si éblouissant?

J'étais un soldat.

Eroher avait un pu rougit aux dires de la sylve.

J'ai travaillé depuis toujours pour les Inquisiteurs. Jusqu'à ma mort... Je me souviens de tout...

Un soldat? Un humain?
La Sylve recula et ses yeux redevinrent noir, d'un noir si profond qu'ils ne brillaient pas. Sa haine contre les humains ressortait, elle sortit sa lame, prète à frapper. Sa nymphe eut dans les yeux une larme de deception et s'envola loin du drame qui allait ce passer...
Narnia sortit de sa ceinture de liane une lame en demi lune et la lança vers la gorge de l'Ange. Il fut cloué à l'arbre avant de pouvoir faire un seul geste. Narnia faisait tourner sa lame dangereusement et s'aprochait d'un air menaçant. Son regard transperçait l'Ange surpris par une si brutale réaction. Puis Narnia ferma les yeux et mit son visage tout près de celui de l'Ange, elle semblait sonder son âme mais en elle se déroulait un étrange combat. Entre le désir de tuer et celui de sauver. Puis elle se recula, rouvrit les yeux, toujours aussi noirs et brandit sa lame prète, à frapper. C'est alors que sa nymphe arriva à toute vitesse vers la Sylve, qui ne l'avait pas remarquer, tout en gonflant une énorme boule d'énergie. Elle volait sans s'arrêter ne pensant qu'à la vie de l'Ange si précieuse à ces yeux malgrés son passer. Puis elle lança de toutes ses forces la boule d'energie déstinée à Narnia qui fut projeter, et désarmée. La Sylve se releva aussitôt par le simple fait que la boule d'energie n'avait aucun effet sur elle mis à part celui de la surprendre et de la souffler suivant la puissance. La petite nymphe était vidée de son energie et tomba dans les bras de la sylve en murmurant:
un dum ioliotilié sum térë
léié vuira puerë
nom tu croiria
rutum at punuria

vunuerä futui
simo dondui
binum ast riecta
mina racta*

La Sylve serra le petit corps inerte contre elle, ces dernières paroles résonnaient en elle...:
*Un dieu lui a pardonner son passer
Laisse lui la vie tu n'a pas le pouvoir
De la lui prendre ne de croire
Que tu dois le punir car il a changé

Devenu être de bonté
Tu lui doit le respect
Ainsi va la vie
La mienne est fini...
La Sylve regarda le corps de la petite nymphe et murmura son nom en versant une larme:
...Nahi...

Eroher venait d'avoir grande peur face à la sylve. Dans une dernière parole il lança.

Je suis mi homme, mi elfe ! Je vous en prie... ne jugez mon seul statut d'homme.

La Sylve semblait se calmer alors qu'Eroher était toujours coincé contre l'arbre...

La nuit tombait. Tout était obscur. La lune venait d'aparaître. La lune seule alliée, seule être de lumière dans ce gouffre ou semblait être plongée Narnia. Elle leva les yeux vers elle et la larme tomba sur la nymphe. Elle traversa son coeur pendant que Narnia levait le petit corps vers la lune.
SAUVE LA! SAUVE LA DE MOI!
Alors un rayon de lune éclaira le coeur pur de la nymphe. Ce petit être qui n'avait pas hésiter à offrir sa vie pour en sauver une autre. Une onde se forma, la Sylve qui portait toujours le corps avait l'impression de s'enfoncer dans le sol. Le rayon de lune grossit, s'emplifia éclairant tout d'une lumière argantée. Narnia avait les chevaux qui volaient, une mèche se détacha et enroula le corps de la nymphe, puis il y eut une explosion qui projeta la Sylve aux pieds de l'Ange... La lune, de par sa puissance avait rendut la vie au petit corps qu'elle tenait entre ses mains. Narnia regarda sa nymphe. Cette dernière rouvrit les yeux et avec un sourire s'assit sur son séant.
La volontée de Narnia à vouloir que sa nymphe revienne, toucha l'astre céléste qui lui accorda, avec cependant une condition. Désormais, elles seraient liées. Si l'une venait à mourir, l'autre la rejoindrait aussitôt, et sans retour possible. La marque physique était cette mèche qui faisait à présent partie de la chevelure noir ébéne de la nymphe, une mèche de cheveux argentés.

La Sylve reçut un violent coup au coeur, mais fut si heureuse qu'elle oublia un instant l'Ange toujours coincé par la lame de Narnia. La nymphe s'envola chantant de plaisir de retrouver la douce chaleur de la vie. La Sylve chantait avec elle. Puis, elles se souvinrent de l'Ange et la nymphe vola vers son cou, afin de retirer la lame. Elle tirait dessus mais n'arrivait pas à l'enlever. Alors la Sylve s'aprocha et regardant l'Ange dans les yeux, le délivra.
Excusez moi je vous avait mal juger.

La Sylve s'assit près de l'Ange. Ecartant sa main afin de voir ce qui venait de lui arriver, elle aperçut une orbite d'où coulant du sang à flot. Du sang mais aussi des caillots c'était horrible. La nymphe poussa un cris d'horreur et se cacha derrière la Sylve. Celle-ci plaqua ses mains sur son visage se maudissant dans toutes les langues qu'elle connaissait. L'Ange souffrait mais que faire? Puis ses sens revinrent, Narnia connaissait tout des plantes et courut chercher la feuille qui siffle. Cette feuille que seules les oreilles habiles peuvent reconnaîtrent. Elle courut près de la rivière, chercha écoutant, regardant, pas de signes de la feuille. Puis elle reprit son calme et s'assit. Soudain, une douce mélodie se fit entendre.
Je t'es trouvée!
La Sylve prit une quantitée importante de feuilles. La nymphe prit une grande feuille de malorne et la remplit d'eau. Puis ensemble elles revinrent près de l'Ange. Narnia broya les feuilles entre ses mains et les offrit à l'Ange. Elle l'obligea à macher jusqu'à ce qu'il n'en puisse plus. Pendant ce temps, elle déchira un morceau de sa tunique tressée de fibres de feuille de chêne, et la trempa dans l'eau afin d'éponger le sang qui continuait de couler.

HRP : Eh bien voilà une nouvelle plante qu'il faudra que tu me donnes avec les caractéristiques et tout et tout !/HRP

L'Ange tentait de combattre la douleur, et il se calma petit à petit. Machant les feuilles que Narnia lui avaient données. Alors que la nymphe passait devant lui, toute affolée qu'elle était, Eroher voulut la rassurer.

Du calme Nahi... la faute n'est pas à rejeter ni sur toi, ni sur Narnia...

Mais les évènements passés l'avaient rendu très faible et l'Ange ne put continuer sa phrase, recherchant sa respiration...

Puisse tes rêves t'apporter repos et sérénitée.
Narnia posa la tête de l'Ange près de l'arbre et sur des feuilles. Elle s'occupa de lui et veilla toute la nuit.