Les rayon du soleil passait par les branches lorsqu'un bruit de sabot léger se fit entendre. Vint alors un superbe cheval blanc, et un grand Elfe se trouvait dessus. Il descendit de son cheval aux alentours d'une petite marre. Puis se baissa pour regarder le sol. Il tenta de déchiffrer les traces de pas qu'il y avait dans la terre. Puis il se releva et remonta sur son cheval.

Il n'y a rien ici Mablung... Voyons autre part... Noro, noro, Mablung !

Mais avant que le cheval se remette au galop, un bruit se fit entendre dans un buisson. L'Elfe sortit son arc et visa le buisson...

L'elfe regarda le poignard, et garda l'arc bandé.

Posez cela tout de suite, adaneth...

L'elfe regardait dans les yeux Sonia... il était tranquille et n'avait aucunement envie de tirer...

Sonya était sortie du buisson et s'exposait maintenant au danger. Elle savait qu'au moindre geste suspect ou paraissant agressif, qu'elle serait morte avant d'avoir pu tanter quelque chose.
Elle avait sortit son poignard à la dernière minute comme ultime protection au cas où sa rencontre tournerait mal.
Mainteant l'elfe lui demandait de le lâcher...

-Si je dois poser mon arme au sol, vous devez ranger votre arc.

L'elfe parut surpris.

Mais, Adaneth, n'est ce pas toi qui tenta de me surprendre, le poignard à la main ?
Pose ce poignard et je rangerais mon arc. Sache que je ne suis pas là pour tuer, mais pour trouver quelqu'un dans ce monde... et on dirait que j'ai trouvé.

Sonya observa un moment l'elfe. Elle le fixait droit dans les yeux pour voir s'il n'avait réellement pas de mauvaises intentions puis elle baissa son arme.

-Moi non plus je ne suis pas là pour...elle marqua un bref moment puis elle continua : pour te tuer. Tu me dis que tu cherches quelqu'un ? Eh bien en effet il me semble que tu ai trouvé quelqu'un...

Elle rangea son poignard. Elle ne le posa pas à terre mais elle le glissa sous son protège bras de cuir.

-Ne t'inquiètes pas je ne l'utiliserais pas contre toi. De toute façon je suppose que je n'aurais pas le temps. Ma vie est entre tes mains que te faut-il de plus pour avoir ta confiance ?

Je suis Sonya, dite "la rouge". Je cherche moi aussi quelqu'un...
As-tu vu ou rencontré un ange noir ? "Elle" se nomme Natalya Himura.

Beren abaissa son arc et sourit.

Je n'ai rien vu ici à part toi même.... et j'ai bien peur d'être perdu... et c'est très handicapant pour un elfe rodeur. Pourriez vous m'aider à trouver un chemin.

-Perdu ? Vous êtes perdu ? Vous un elfe en forêt !?

Sonya ne voulu pas manquer de respect à l'elfe mais elle qui avait un excellant sens de l'orientation ne pouvait comprendre comment un elfe pouvait se perdre en forêt.

-Vous ne parlez pas aux arbres ? Peut être aurriez-vous pu leur demander votre route ?

-Les arbres ne veulent point répondre. Ceux là n'aiment pas les intrus, c'est la première fois que je viens ici, à Nelendark... et je ne sais absolument rien de ce monde. Mais si vous connaissez un chemin, adaneth, alors je veux bien vous suivre.

Je pourrais vous amener à l'orée de la forêt mais c'est contraire à mon chemin...je n'ai pas le temps pour revenir sur mes pas.
Cela peut vous paraître égoïste, certes, je ne vous reprocherez pas de le penser mais ma quête ne doit pas attendre.
Ma monture est à quelques centaines de pas. Faisons route ensemble; nous en ressortirons de l'autre côté et part la même occasion, nous nous retrouverions à l'Est de Briskel: la capitale de Nelendark.
Il vous sera plus facile de vous repérer à partir de ce lieu.

Sonya regarda l'elfe et lui fit signe de la suivre. Se dirigeant vers l'endroit où elle avait laissé sa monture, elle rengagea la discussion:

D'où venez-vous ? Je ne reconnaît pas le style de vêtement que vous portez...êtes vous de la Lorien ou bien de la grande Ermuyn Balces ?
(Elle écarta une branche et sans s'en rendre compte, la renvoya en arrière sur l'elfe.) Et votre cheval ? Est-ce un Mearas ?

Elle ne laissait pas l'elfe lui répondre. Elle parlait vite et sans s'arrêter, elle posait une foule de questions sans attendre la réponse de la précédente.
De plus elle marchait vite et ne faisait pas attention à ses gestes (elle envoyait énormément de branche derrière elle)

Mais les branches qu'elle renvoyait ne gênait pas l'elfe, car celui ci les esquivait d'un pas tranquille. Il répondit à certaines des questions de Sonya.

Non je ne suis pas de la Lorien, mais d'Amanran, une petite forêt non loin des pays du Nord. Mais les elfes sont partis et seuls certains sont restés, pour rôder sur Nelendark...
Mon cheval Mablung, dis Brise Rapide dans le language des edain, n'est pas un Mearan, il vient de la forêt d'Amanran, un cheval éclaireur comme nous les appelons, des chevaux rapides mais très peu resistant... mais Mablung n'est pas comme ceux là : ça résistant est très bonne, nous avons parcouru la moitié du monde en dix jours et il ne se fatiguera jamais....

Nous y voici ! Claironna Sonya.
Yaul mon cheval !

Un grand henissement, deux coups de sabots au sol : Yaul était bien là, toujours attaché à son arbre.

Meuhh oui mon pépère comme tu es beau !
Elle caressa son cheval tout en lui causant. Elle paraissait l'adorer...Ses deux éperviers qui c'étaient perchés sur une branche près du destrier semblaient comme jaloux.

Ton cheval vient de la forêt d'Amanran dis-tu ? Je ne connais pas cette forêt...Yaul vient de la Guilde je ne sais pas ce qu...

La guerrière plaqua sa main sur sa bouche: elle venait de dire un mot de trop...

- La Guilde ? Qu'est ce que cela ?

L'Elfe paraissait curieux, mais au visage de Sonya, il ressentit un étrange sentiment.

Sonya se rendit compte alors que l'elfe ne savait pas ce qu'était la guilde.
Elle soupira de soulagement. Un combat aurait été inévitable s'il avait su ce qu'était son foyer; un ramassis d'assassins et de voleurs en tout genre, un endroit dans lequel il est rare de ne pas voir du sang innocent couler...
Ne souhaitant pas révéler son identité, elle se contenta de répondre:

-La guilde ? Ho ce n'est qu'une taverne...il y a de bons chevaux là bas...

Elle monta sur Yaul et siffla ses deux éperviers.

-Venez ! Traversons la forêt dans ce sens ! Peut être trouverais-je celle que je cherche. Comme je vous l'ai dis, je vais vous mener à Briskel tout en continuant ma quête.

Elle fixa l'elfe d'un regard insistant puis...

YAAAA

Yaul s'ébroua et la guerrière partit au galop à travers divers buissons, slalomant entre les arbres. Ses éperviers volaient à toute allure au-dessus d'elle poussant de grand cris presque menaçant: les rapaces ont ce genre de cris aigus qui vous font frissonner.
Se retournant plusieurs fois pour voir s'éloigner l'elfe, Sonya eu un petit sourire de satisfaction : apparemment il n'avait pas prévu cette soudaine chevauchée.

Sonya se retourna, Beren ne la suivait pas.
Tirant sur la bride de son cheval, elle s'arrêta net. Elle fit demi-tour.
La jeune femme ne retrouva pas l'elfe...

-Crois-tu que je l'ai vexé Yaul ?

Bien entendu le cheval ne répondit pas...Les deux éperviers de Sonya tournaient en cercle au dessus de la cime des arbres espérant retrouver l'étrange compagnon de leur maitresse mais rien.
C'était un elfe, il était partit sans déranger la forêt...

Dirigeant son cheval vers le Sud, elle repartit au galop. Toujours à la recherche de Natalya...
Elle traversa la forêt en deux jours et n'ayant trouvé aucune trace de celle qu'elle recherchait, elle avait décider de retourner à la Guilde.

-Je n'ai plus rien à faire ici...peut-être est-elle revenue entre temps ?

Sonya sur le chemin du retour entendit l'étrange cor sonner. Stoppant une nouvelle fois son cheval, elle écouta: le son était si beau si emplie de puissance...elle fut parcourue d'un frisson.
C'étaut sûr: il n'y avait qu'un cor angélique qui pouvait donner pareil note, un cor angélique !

-Enfin... murmura Sonya, enfin Natalya tu te montre...
Yaaa

Yaul partit au galop: Sonya se rendait là où le cor avait sonné: Briskel.

Par toute surprise, Beren apparut derrière Sonya.

Alors, Adaneth ! J'ai cru que vous m'aviez semé. J'ai réussi à trouver des arbres pour me parler. Je vais maintenant vous laisser.

Le cor venait de sonner avant son arrivée et l'elfe avait un étrange préssentiment.

Oui, je vais vous laisser... je crois que je suis de trop.