Des larmes de colère et de tristesse se mirent à ruisseler sur les joues d'Aéris. Puis elle murmura:
-Je suis désolée Natalya , je pensais qu'avec l'énergie qu'il me restait j'aurai pu te soigner totalement , je me suis trompée . Pardonne-moi .

HRP : désolé pour l'orthographe, mais mon correcteur Word m'a lâché /HRP

Les pétales de rose se transformèrent en pure lumière qui se regroupa dans la main d'Oromë pour reprendre la forme de son épée. Oromë fit quelques pas fatigués pour se retrouver devant Natalya et Aeris.

"Quel dommage que tu n'ai plus ta précieuse amulette. Maintenant je pourrais te détruire..."

Oromë se baissa d'un air las et posa sa main sur l'épaule de l'ange déchue. Natalya sentit une douce chaleur envahir son corps, son sang cessa de couler, ses blessures se refemèrent. Lorsqu'Oromë eut terminé, il se releva et s'éloigna de quelques mètres. Il posa la pointe de son glaive au sol et s'affaissa, à genoux, devant le corps d'Harokaï.

"Tu n'as jamais su évaluer correctement la situation, Harokaï. Repose en paix."

Des larmes roulèrent le long de ses joues. Alors il cessa de faire appelle à la magie, et un flot de sang surgit de son épaule, comme s'il venait d'être touché par une arme. Mais le coup lui avait été porté une trentaine de minutes auparavant par Claudia et tout ce temps, Oromê l'avait maintenu fermé par sa volont. Mais maintenant, de la volonté, il n'en avait plus. L'Archange, à genoux au sol, un bras ballant, l'autre tenant la pognée de son glaive, n'espérait plus que le néant d'une mort digne : après avoir vaincu le Mal sur cette terre.


L'Armée des Anges finissait le travail : les blessés ennemis étaient égorgés, les autres selon leur état étaient soignés ou leurs souffrances se trouvaient soudain abrégés d'un coup derrière la nuque. Sur le terrain restait des milliers de corps : six mille morts vivants, cinq cent loups garous, trois mille démons, quelques drows, mille cinq cents humains, cinq cents nains, cinq mille cinq cents anges et plusieurs autres créatures avaient péri. Une véritable boucherie.

Les anges de Kashia achevèrent les derniers monstres qui se débattaient coincés sous des dizaines de cadavres. Les démons fuyèrent et les anges les virent disparaître. La victoire était pour les êtres du Bien mais ils avaient du l'acheter à un prix bien trop élevé...Kashia jeta un regard circulaire sur le champ de bataille. Aux pieds de la tour s'étendait un véritable charnier.

-Ma Dame ! Nous avons gagné !
-Je sais Arténius...mais n'avons-nous pas perdu bien trop des nôtres dans cette guerre ?

Kashia s'éloigna de ses troupes et vit Orome bien plus loin près de Natalya et Aeris. Elle avait accompli sa mission de sauver la tour afin de permettre à l'espoir qu'elle signifiait pour les peuples libres de cette terre d'être toujours présent.

-Arténius !

L'ange blanc qui était capitaine d'une escouade vint s'incliner devant Kashia.

-Oui Ma Dame ?
-Rassemblez les troupes ! Nous partons...

Un cor sonna clair et pur. Les ange guerriers quittèrent la Tour Glanderk portant les cadavres de leurs compagnons tombés au combat. Ils était bien plus nombreux que Kashia avait imaginé...
Elle quitta la guerre et dirigea ses troupes jusqu'à la cité d'Anya.

Citation :

Un cor sonna clair et pur.

Ce cor mélodieux résonna jusqu'au sommet de la Tour Glanderk: c'était le signe que la guerre était terminée. Envy le comprit directement et en eut les larmes aux yeux.

_ Helen! Ma douce Helen! Cette guerre est finie! Tu vas guerrir, tu vivras! Ne me laisses pas, je te l'interdis! Tu m'as toujours donné des ordres, aujourd'hui c'est à toi de m'obéir! Ne meurs pas! Si tu meurs je te tue!

_ En..vy..

_Chut! Economise ton souffle! Je vais te sortir d'ici, on va trouver quelqu'un pour te guérire, je te le promet!

Il calina son museau contre la joue de la pirate, en versant quelques larmes.

Aldarion était arrivé à moins de 30 pieds de Natalya et Kendra qui se battaient. Avant qu'il ai eu le temps de crier le nom de l'ange, une lumière aveuglante la fit disparaître. Il entendit des hurlements et lorsque la lumière s'arrêta, Kendra avait disparue et il vit Natalya s'écrouler.

-Nooonnnn !!!

L'elfe couru aussi vite qu'il le pu mais avant d'atteindre Natalya, deux autres anges avaient fait leur apparition. Aeris qui tenta de la soigner et Orome...
Aldarion sentit son coeur faire un bond. Orome...celui dont elle avait dit qu'il était son ennemi, un ennemi qui vengerait les actes passés de Natalya. Mais bizarrement, Orome ne tua pas l'ange déchue. Il mit une main sur son épaule *ne la touche pas... * et s'éloigna. *!?...*
Aldarion se précipita sur l'ange noire. Ne se préoccupant pas d'Aeris, il serra Natalya dans ses bras.

-Par les Valas Natalya !!

L'elfe avait les yeux humides de larmes. Il passa sa main dans les cheveux de l'ange et la serra de nouveau contre sa poitrine. Il était heureux de voir qu'elle était éveillée. Il vit ses vêtements tachés de sang.
Il fut surpris en écartant les tissus au niveau de l'épaule que la plaie était totalement refermée.

-Natalya...je suis venu vous chercher...

Citation :

Natalya...je suis venu vous chercher...

Natalya leva les yeux et vit l'image d'Aldarion devenir nette. Elle ne ressentait plus aucune douleur si ce n'était celle de son ame déchirée.

-Aldar...

Natalya sourit puis se souvint de la grande chaleur qui l'avait envahi après les soins d'Aeris...

Citation :

"Quel dommage que tu n'ai plus ta précieuse amulette. Maintenant je pourrais te détruire..."

Cette phrase résonna dans la tête de l'ange noire comme si c'était un souvenir lointain qui refaisait surface après des années d'oubli. Elle se redressa soudainement terrifiée par la signification de cette phrase puis elle entendit un bruit mat. Tournant vivement la tête, elle vit Orome étendu au sol...
Natalya était encore un peu étourdie par les évènements, après tout elle avait failli mourir encore une fois...mais elle voulait en avoir le coeur net. Elle posa sa main sur celle d'Aldarion et la retira de sur son épaule. Sans se soucier de ses paroles pour la retenir, elle se leva.
L'angelle s'approcha d'Orome et fronça les sourcil en voyant que l'Archange perdait énormément de sang. Ainsi il mourrait... Son visage reflétait la lassitude... Natalya contourna le corps sans trop l'approcher et vit la blessure que Claudia Demona lui avait faite à l'ange blanc. Restant sur ses gardes, Natalya s'assura de la distance des armes de l'Archange du Combat.
Alors elle dit d'une voie forte:

-Eh bien Orome ? Il me semble ne t'avoir jamais vu dans un tel état... Es-tu sur de savoir qui de toi ou de moi pourrait maintenant tuer l'autre ?

Natalya était consciente du danger mais aussi de l'opportunité qui s'offrait à elle...mais, son ame avait beau être noire, son coeur encore la dirigeait. Avec dégout elle tourna la tete.

-Je ne me salirais pas encore une fois les mains avec du sang angélique...

L'ange regarda à son tour le soleil. Le vent entraînait ses cheveux et ses ailes se replièrent. Elle regarda encore une fois Orome et partagée entre l'envie d'achever celui qui voulait la juger et l'envie de sauver cet être sans qui la guerre n'aurait pu être remportée, Natalya décida de ne rien faire...

-Que ton Dieu choisisse ta destinée. Je ne le ferais pas pour lui.

Natalya tourna son regard sur Aldarion et sur Aeris.

-Je me dois de suivre le mien.

Oromë sentait la vie s'écouler doucement hors de son corps, comme un rêve.

"Tu dois vivre! Ecoute moi, serviteur de Dieu! Tu dois vivre, m'entends tu?"

La voix raisonnait dans l'esprit de l'Archange, mais rien n'y faisiat, il mourait.

"Oromë, toi qui te dis Poing de Dieu, écoutes mes paroles! Je suis Lor'tari, le Maître de la Colère qui vit en ton corps! Tu ne dois pas mourir ainsi, car si tu péris alors que nul ne t'as abatu, alors je disparaîtrai! Et si je meurs, la colère sera libre dans ce monde! Sais tu ce que ça signifie? Le chaos? A quoi bon faire règner le Bien sur ce monde si c'est pour le laisser tomber dans l'anarchie?
Lève toi, tu m'entends?"


Mais à quoi bon, il était déjà presque mort...



RabaMadjaï se posa à côté de l'Archange, il posa ses mains sur Oromë, les blessures se refermèrent. Les muscles d'Oromë se contractèrent, ses mâchoires se crispèrent, son poing droit se serra, l'Archange prit appui sur son bras, et lentement se redressa. Natalya était de dos derrière lui.

Oromë sonna dans son corps et trois Inquisiteurs arrivèrent en volant à tire d'ailes, tenant un filet dans leurs mains. La déchue n'eut pas le temps de réagir, elle quitta le sol, emprisonnée dans les mailles d'acier. Oromë se tourna vers RabaMadjaï.

"Merci, mon disciple. Réunis les anges. Que tous les corps non angéliques soient détruits par les flammes pour que jamais nul ne les relèves. Pour les anges, qu'ils soient emmenés dans les tombeaux édenniques.
-A vos ordres!
-Autre chose..."

Oromë indiqua la dalle de pierre où était marquée la forme de la hache de Claudia.

"Je n'ai pu avoir sa tête ni sa hache comme trophée, alors emmène cette dalle en mon château, qu'elle soit pour les générations futures le symbole de cette victoire."

Le Séraphin se tappa le poing sur le coeur, symbole de salut militaire puis s'envola pour donner les ordres de l'Archange.
Le Poing de Dieu rammassa son glaive et le rangea sur son fourreau. Puis dans ses bras, il prit le corps d'Harokaî et se prépara à s'envoler.

Citation :

Oromë sonna dans son corps et trois Inquisiteurs arrivèrent en volant à tire d'ailes, tenant un filet dans leurs mains. La déchue n'eut pas le temps de réagir, elle quitta le sol, emprisonnée dans les mailles d'acier.

-NOOON !

Aldarion se releva et décocha une flèche d'argent. Celle-ci ricocha sur les mailles d'acier sans les entamer. Il ne pouvait libérer ainsi Natalya alors dans la rage du désespoir il hurla à Orome pointant son arc sur lui:

-OROME ! Ordonne à tes soldats de lâcher Natalya !

L'elfe attendit fulminant de rage. Il savait qu'avec son arc il ne pouvait pas blesser Orome comme il blesserait un ange sans armure mais il risquait le tout pour le tout pour sauver celle qu'il aimait.

Oromë se retourna vers Aldarion.

"Ce qui doit être fait sera fait, Aldarion. Je sais ce que cela te coûtes mais la loi divine est claire : les anges ont été créé pour servir Dieu, ceux qui ne le servent pas sont des traîtres et doivent être jugés. Elle sera jugée. Je ne peux que te conseiller de ne pas prendre partie dans ce jugement, à moins que tu ne veuilles témoigner en la faveur de la déchue. Si tu tentes de t'interposer, je crains que ta santé ne soit gravement compromise."

Dans le filet, Natalya se débattait tel un fauve. Elle ne voulait pas, elle ne pourrait pas supporter de voir un sourire satisfait se dessiner sur le visage d'Orome. Jamais ! Elle ne voulait pas être jugée ! Ses crimes avaient été terrible certes mais ils n'étaient pas impardonnable...
L'ange noire vit s'éloigner le champ de bataille puis vit Aldarion pointer son arc sur Orome.

-Non ! Aldar non !!!

Mais elle ne pouvait être entendue, déjà elle franchie les nuages...Elle se débattue alors comme une vrai tigresse hurlant de la laisser. Ses ailes étaient meurtries par les mailles d'acier mais elle s'en fichait.

-Lâchez-moi ! Lâchez-moi ou je vous jure de vous tuer !

Elle vit aux vêtements des anges qui l'emmenaient que c'étaient des Inquisiteurs. Des larmes coulaient sur son visage et elle priait qu'Aldarion ne soit pas blessé.

-Par Gaia ! Allez en enfer Inquisiteurs du Tout Puissant ! Laissez-moi !

La rage marquait son visage et les larmes de fureur continuaient de couler sur les joues de la déchue.

Citation :

les anges ont été créé pour servir Dieu, ceux qui ne le servent pas sont des traîtres et doivent être jugés

- Ainsi vous n'êtes réellement que de vulgaires pantins...

Aldarion méprisait le culte des anges. La liberté...ils ne connaissaient pas la liberté. Il ne comprenait pas que cette race soit si autoritaire. Après tout, avant d'être un ange ne fallait-il pas d'abord être une autre race avec d'autres habitudes, d'autres cultes ? L'elfe n'avait jamais comprit, et ne comprendrait jamais ceux qui ne croyaient qu'en cet être si surnaturel.

L'elfe baissa son arc. Il n'avait pas pour intention d'attaquer Orome: Natalya était déjà loin et cela lui aurait été inutile. C'était bien la première fois qu'il détesta si rapidement une personne.

- Fou...tu n'es qu'un fou...Regarde ta compagne...vois ce que ton orgueil réalise...Inutile de regarder le passé des autres, de condamner pour quelqu'un d'autre. Il faut se regarder avant de juger les autres.
Si quelqu'un doit être jugé par ton dieu, c'est bien toi.

Aéris vit la colère de l'elfe , l'ange mit sa main droite sur l'épaule gauche d'Aldarion et lui dit:
- L'heure n'est pas au procès d'Oromë , mais de réagir pour aider Natalya !! dis moi ce que tu proposes et je te suivrai être sylvain , tu as ma parole !! Tu peux me croire je ressemble aux anges de cette contrée mais je ne suis pas de leur famille alors je t'en pris fait moi confiance.
L'être angélique enleva sa main de l'elfe gris pour la lui tendre , elle n'attendait plus qu'Aldarion lui sert la main pour accorder sa confiance et qu'il propose une idée pour agir.

Oromë regarda Aeris.

"Tu n'as que deux voies, ange. Me suivre, ou être déchue. Dieu ne t'as pas donné le choix, il t'a donné le devoir de le servir, et de servir ces représentants sur cette terre. Je suis ce représentant, donc tu n'as pas d'autres possibilités de m'obéir si tu ne veux pas être déchue."

Puis il se tourna vers Aldarion.

"Mes actes sont guidés par Dieu, donc nul ne peut être accusé d'hérésie. Mais si tu le désires, tu peux porter plainte contre moi devant un tribunal de la Sainte Inquisition Angélique."


L'Archange déploya ses ailes. Il posa à nouveau son regard sur Aeris.

"Choisis ta voie, mais sache que la pente de la déchéance est difficile à remonter."

Arzok regarda les anges brûler les cadavres des siens. Il comprenait le geste, mais brûler le corps d'un nain était une grave insulte. Il réunit les quelques survivants de sa compagnie et retourna dans le bastion où ils avaient commencé le combat. il fit réattellé les canons encore en état au boeufs qui avaient été prtégés de la bataille et voulut aller au rapport auprès de la dirigeante du Donjon. Mais il ne vit qu'Oromë s'invectivant avec Aldarion.

Un de ses compagnons arriva à son niveau.

"Que faisons nous, capitaine?
-Allons-y, ce qui se passe ici n'est plus de notre resort. La guerre est gagnée, nous devons retournerchez nous. Mais avant, nous devons faire une chose."


Les nains avaient réunis les haches et les casques de leurs morts, ils firent un demi-cercle autour, l'un d'eux sonna dans un cor étrange et tous commençèrent à chanter.

"Au loin, au loin, dans nos sombres grottes,
Frappe le marteau et creuse la pioche,
Au loin, au loin, dans nos sombres grottes,
Nos enfants et nos femmes nous attendent.

Ardi, compagnon! tiens bien ta hache,
Soulève ton écu, dresse ton marteau,
Ardi, compagnon, regarde bien l'horizon :
La gloire est à portée de vue.

Au loin, au loin, dans nos sombres grottes,
Frappe le marteau et creuse la pioche,
Au loin, au loin, dans nos sombres grottes,
Nos enfants et nos femmes nous attendent.

Au nom des ancêtres, Compagnons les Nains,
Tuons nos ennemis, brûlons ces villes!
Au nom des ancêtres, mourrons fièrement,
La hache et l'écu au poing!

Au loin, au loin, dans nos sombres grottes,
Frappe le marteau et creuse la pioche,
Au loin, au loin, dans nos sombres grottes,
Nos enfants et nos femmes nous attendent."


Les graves voies des nains résonnaient dans le bastion, les coups qu'ils portaient sur le sol avec les manches de leur haches figurant des tambours. Les larmes emplissaient les larmes de nombreux d'entre eux car chacun avait perdu dans cette bataille un proche ou un ami.

Alors Aéris répondit à ces menaces énoncé par l'archange:
- Je n'avais aucunement l'intention de l'annoncer au grand jour mais tu m'y contrains ! Sache serviteur céleste que je ne crois pas en ton dieu le mien est tout autre car mon pays natal ne ressemble aucunement au tiens , pour la simple et bonne raison que je ne suis pas de ce monde !!! Tu ne me contraindra pas à passer devant ton tribunal et tes semblables , ni à me condamner au rang de déchue !!! Quand à moi j'ai acquis pas mal d'expérience à ce jour pour te dire que je suis ton équivalent c'est-à-dire celui d'archange . Tu me diras que je n'est pas su soigner Natalya avec la même facilité que toi , mais tu ne sera contré les arguments suivants: j'ai soigné une première fois la déchue qui était au bord de la mort , puis j'ai combattu, ensuite il a fallut que je prodigue des soins à l'elfe qui est à mes côtés , je suis repartie pour le combat , et j'ai une fois de plus contribué au soin de Natalya mais tu en as vu le résultat j' ai soigné une grande parti des blessures mais il manquait peu d'énergie pour la rétablir complètement et tu as fini avec bravoure ce soin malgré tes blessures. Je pense que tu es l'un des archanges les mieux placé pour savoir l'énergie que demande un sort de soin , alors en sachant que j'en ai prodigué trois en si peu de temps je pense que tu peux comprendre. Quant à moi je crois que j'ai choisi ma voix , je ne tournerai pas le dos au personne que j'ai déjà aidé se serai ridicule . Soit sûre envoyer de dieu que même par mes paroles qui sont certainement insultante de ton point de vu que je tiens à te remercier de m'avoir prévenu de ce qui pourrait peut-être m'attendre en choississant ma voix, et j'espère sincèrement ne jamais avoir à croiser le fer avec toi car au combat tu es plus fort que moi malgé l'avantage que me donne mes ailes.Aéris fit un signe de tête pour montrer le respect qu'elle avait à l'égare d'Oromë. Maintenant elle regarda Aldarion pour savoir si celui-ci acceptait son aide.

Les Nains entonnèrent un chant de départ et s'en furent dans leurs mines lointaines. Aldarion était toujours sur les nerfs lorsqu' une main bienveillante vint trouver place sur son épaule pour l'apaiser dans sa colère. Aeris lui proposait son aide et à vrai dire elle était la bienvenue.
Soudain Oromë s'en prit à elle et elle de s'en défendre, dévoila quelques uns de ses secrets. Aldarion savait que Aeris était avec Natalya depuis le début de la guerre: elle était venu dès l'attaque de Kendra proposer ses services à l'ange déchue qui les avait accepté.
L'elfe ne put retenir un sourire devant les paroles d'Aeris mais celles d'Oromë lui restaient en travers de la gorge. Ainsi pour être déclaré déchu il suffisait de ne pas servire "Dieu" comme le faisait cet Archange orgueilleux ? Quel étroitesse d'esprit que celui des anges...
Aldarion vit alors Lliane s'approcher timidement l'air abasourdie. Mais que faisait-elle là ?! Il la pensait à la Taverne ! Il se précipita sur elle:

- Que Tintallë* me transperce le coeur ! Ma Dame que faites-vous en ce lieu maudit ?!

L'elfe la soutint par le bras et tourna son regard vers Aeris.

- Partons...La guerre est terminée, nous avons sauvé cette Tour. Et de partir l'elfe s'engagea. Il n'avait pas fait deux pas qu'il se tourna vers Oromë une lueur de mépris profondément encré dans son regard:

- Sache que d'une façon ou d'une autre, j'assisterais au procès de Natalya.

/ *« l'Allumeuse, celle qui fait briller », un titre de Varda qui alluma les étoiles. /

Aldarion rejoignit la tavernière, l'air surpris et inquiet.

Citation :

- Que Tintallë* me transperce le coeur ! Ma Dame que faites-vous en ce lieu maudit ?!

Mettant sa main sur celle de l'elfe gris, elle murmura:

Je ne pouvait rester sans rien faire face à cette guerre...aider Natalya était mon but...mais ma contribution n'a été que de courte durée...

Aldarion l'emmena à sa suite mais à peine avait-il fait deux pas qu'il se retourna vers l'archange, lançant avec mépris:

Citation :

- Sache que d'une façon ou d'une autre, j'assisterais au procès de Natalya.

La jeune tavernière réagit à la seconde:

Le procés de Natalya? Où est-elle? que s'est-il passé?

L'elfe regarda d'un air grave la jeune femme qui voulait avoir des nouvelles de Natalya.

-L'heure n'est plus aux discutions...fit-il avec un soupir qui trahissait son manque de temps, sa fureur et surtout sa crainte pour l'ange noire au centre des discutions.

-Quittons ce champ de bataille immonde et allons à la Taverne. L'aubergiste doit sûrement se faire du souci pour vous...

Aldarion jeta un regard à Aeris pour lui faire signe de l'accompagner et l'aider à soutenir Liane. Non pas qu'elle était lourde mais il ne voulait pas prendre le risque de lui faire mal. Les pensées d'Aldarion étaient surtout dirigées vers Natalya prisonnière des anges mais à cette préoccupation s'ajoutaient Orome et sa colère contre celui-ci, Alexiel qu'il avait vu partir sans savoir s'il pourrait un jour la retrouver, Liane blessée qui n'aurait jamais dut participer à cette guerre et un homme qui pourrait peut-être l'aider pour sauver Natalya et qu'il prévoyait maintenant de retrouver.

Il sentit que son silence troublait la jeune tavernière. Malgré tout ses soucis, il lui sourit et dit amicalement:

-Ne vous inquiétez pas, je n'ai pas prévus de menacer de mort un humain ou de tout casser dans la Taverne...Je vous promet d'être sage.

Cette note, quelque peu comique et qui faisait allusion à leur première rencontre, marqua la fin du rôle d'Aldarion dans la guerre et le début d'une nouvelle aventure dans laquelle il entraînait Aeris ange venue d'un autre monde, Liane fougueuse et belle tavernière ainsi que peut-être Elendir alchimiste et grand ami de Natalya pour qui leur quête était destinée.

Liane sourit à la petite plaisanterie de l'elfe gris. Elle ajouta:

Je vous fait confiance, espérons seulement que la taverne ne sois pas devenu un tas de gravas...

Malgré cela, la jeune femme restait perplexe. L'absence de Natalya et cette querelle ne laissaient rien présager de bon. Mais elle sentait qu'Aldarion avait raison, ce n'était pas l'endroit. L'odeur de la mort et du sang étaient encore présente, le coeur de la jeune tavernière se tordait en permanence à l'idée de ce qui avait pu arriver à son amie. Elle lança un regard plein de tristesse et d'inquiétude à Aldarion.

Je vous en pris, lorsque nous serons arrivés à la taverne, racontez moi tout...

Au loin apparurent deux silhouettes. L'une avait le buste d'un homme et le reste du corps d'un cheval, l'autre était une belle jeune femme. Au bout d'un petit temps de marche, ils croisèrent le chemin de trois autres personnes: un ange, un elfe et une jeune femme qui avait l'air quelque peu déboussolée.
Le centaure s’avança vers eux et s’inclina :

Faites excuses seigneur et gentes dames, je me nomme Marcus et je suis à la recherche de la souveraine de ces lieux, sauriez-vous où je puis la trouver ?

Les yeux verts du centaure se posèrent sur la jeune tavernière.

Votre amie à l’air de ne pouvoir marcher, puis-je vous prêter mes services afin de la mettre à l’abri ? Acceptez mon aide, vous et votre amie angélique paraissez fatigué par le labeur de cette guerre. Si vous me le permettez, j’irai quérir la reine Natalya par la suite.

L’hybride sourit amicalement et tendit la main à l’elfe gris. Il ne se doutait pas de la dure réalité.

Oromë éclata de rire aux paroles d'Aeris :

"Heureux les simples d'esprits..."

Son visage redevint ferme :

"Je n'ai pas de temps à perdre avec les élucubrations d'une ange. Tu te crois mon équivalent, mais en réalité tu ne m'arrive pas à la cheville, gamine! Tu n'avais rien soigné, crétine, ce que tu avais fait, ce n'était que bloquer des hémoragies mineures! Lorsque quelqu'un rate un battements de coeur sur neuf ou dix, c'est qu'il y a un gros problème! Guérir et soigner son deux choses différentes. Tu as cru la soigner, tu n'as que commencer à la guérir. Regarde moi! J'ai détruis de nombreux ennemis aujourd'hui, vaincu une adversaire contre laquelle tu n'aurais pas tenu plus d'une minute...Et j'ai guéri mon ennemie avec une certaine facilité...Tu pense qu'un sort de soin est difficile car il te faut chercher où intervenir. Moi, je soigne immédiatement là où il le faut, parce que j'ai apprit à le faire sur les champs de bataille.
Chosisi ta voie, créature, mais sache ce que tu risques..."

Puis il se tourna vers Marcus.

"Si tu cherches Himura, tu la trouveras dans les geôles de la cité d'Anya. Son procès va bientôt débuter."

L'Archange déploya ses ailes et s'envola, il avait hâte de faire juger Natalya.

Aldarion regarda l'Archange s'envoler. La façon dont il avait parlé à Aeris ne lui avait pas plut du tout ce qui renforçait en lui son aversion pour cet être. Il s'adressa à Marcus avec un sourire:

-Bienvenu habitant des forets. Cela me réchauffe le coeur de voir un tel être que vous. Vous centaures avez toujours préféré les étoiles et la nature aux guerres et c'est en cela que vous êtes sages. Vous dites chercher Natalya...pourquoi je ne vous le demanderais pas mais sachez que la retirer des mains d'Orome ne sera pas une tache facile: s'il a emmené notre reine à la cité d'Anya, il ne faut pas s'attendre à y être accueilli par de gentils anges gardiens...

Puis Aldarion se tourna vers la jeune femme qui l'accompagnait et fut surpris par sa beauté. Il fut tellement troublé qu'il détourna le regard et s'adressa à Aeris:

-Gardes en toi la fureur qui transperce ton âme. Orome un jour paiera pour ses paroles. Allons, partons cet endroit me répugne...

HRP/ Quelqu'un poste à la Taverne svp ? /